Nos déchets

On ne peut être que sidéré devant l’attitude désinvolte avec laquelle la pluspart de nos contemporains considèrent leurs déchets, jettent n’importe où les emballages ou autres détritus. Il suffit de regarder au bord des routes et autoroutes…

Le scandale de la décharge à l’air libre de Marseille avec ses célèbres sacs plastiques accrochés aux arbres est édifiant. Celui des déchets de la mafia en Italie est terrifiant: ils enfouissaient sans vergogne des déchets toxiques sans aucun contrôle: c’est le Scandale de la Terra dei fuochi ; on voit le résultat avec l’augmentation des cas de cancers chez les enfants en particulier.

Un autre scandale se déroule quotidiennement avec l’envoi de cargos de déchets vers l’Afrique, ou encore d’anciens bateaux bourrés d’amiante vers les chantiers de démantèlement en Inde.

Sans parler de la problématique des déchets nucléaires autrement plus grave, mais qui relève du même état d’esprit: quand on a plus besoin de quelque chose, on a pris l’habitude de le jeter, on ne veut plus le voir et on ne veut plus avoir à s’en occuper.

Sans responsabilisation des producteurs de déchets à la source, et sans remise en cause de notre niveau de consommation, on ne pourra qu’aggraver le phénomène, et laisser à nos petits-enfants des montagnes d’ordures, en espérant qu’ils sauront quoi en faire pour les valoriser.